1963 Jean-Jacques Porchez mon futur mari

Je vais vous décrire Jean-Jacques Porchez tel qu’il était lorsque je l’ai connu à l’occasion de mon voyage sur la cote Dalmate, alors qu’il en était l’accompagnateur.

Jean-Jacques Porchez accompagnateur

L’accompagnateur se nommait Jean-Jacques et venait d’avoir 25 ans.

Il effectuait cette navigation depuis plus d’un mois, soit déjà 3 ou 4 allers/retours. Ainsi il avait eu le temps de connaitre l’environnement, il put nous y initier, compte tenu que le capitaine et le cuisinier ne parlaient que le croate.

Nous allions effectuer cette modeste odyssée entre des îles de toutes dimensions et d’aspects variés, depuis l’île désertique inhabitée constituée de pierres grises jusqu’à l’île à l’abondante végétation où se nichait des villages de pêcheurs toujours attractifs, et ne croiser que deux grands ports : Split (ex Spalato), port industriel, et Dubrovnik (ex Raguse).

Le capitaine et l’accompagnateur pêchaient armés d’un fusil pour nous rapporter des daurades ou d’autres poissons que nous préparaient le cuisinier. Ils initièrent quelques passagers à cette pêche, quoique certains pratiquaient déjà cette technique, peut-être même que c’était la raison pour laquelle ils étaient là ! Je ne faisais que me baigner au large.

Jean-Jacques s’intéresse à moi

Bientôt Jean-Jacques s’intéressa plus particulièrement à moi.

  1. Moi : Je crois que je devais être la seule fille « célibataire » soit disponible. Mon aspect physique était agréable, j’étais mince, culture de la famille Stasse !
  2. Lui :`Il avait l’aura d’un accompagnateur, mais physiquement sans aucun attrait, selon mes critères, de plus une tendance que dans ma famille on aurait qualifiée de « gros » ! Beaucoup de cheveux, non coupés depuis plusieurs mois, qu’il enroulait curieusement autour de son crâne. De plus je remarquais une légère tendance au bégaiement.

Une fin d’après-midi, après une fête assortie de grillades, alors que nous nous retrouvâmes pour ainsi dire seuls assis sur le pont, il entreprit de me parler de lui. Sans doute qu’il commença, par politesse, par me poser quelques questions sur ma propre vie. Je ne dus pas lui en dire grand chose, introvertie par nature, bien que souriante, par contre une tendance à l’écoute qui commençait à se développer.

>>>>>>>à suivre pour connaitre ce qu’il me fit découvrir et qui fit basculer ma vie pour toujours : la politique, et plus précisément le soutien au FLN (Front de Libération National de l’Algérie).

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