Grand-mère de J-J Porchez : Menchevik née à Saint-Pétersbourg

J’approfondis ma relation avec les parents de Jean-Jacques qui sont bienveillants à mon égard et qui ne sont informés en rien des relations dans notre couple Grand-mère de Jean-Jacques Porchez :  juive russe née à Saint-Pétersbourg En 1905 sa grand-mère avait du fuir Saint-Pétersbourg à l’âge de 19 ans (autrement dit elle du naitre vers … Lire la suite

Adhésion et procès au PCF 04-1964, plus de musiques !

Notre adhésion au PCF Au printemps 1964 Jean-Jacques décide, avec mon accord, de notre adhésion au PCF. Bientôt la cellule de notre quartier se révèle en désaccord sur notre position concernant la Chine. Ils affirment que la Révolution chinoise victorieuse le 1er octobre 1949, après une lutte de dizaines d’années, a été faite par les … Lire la suite

Plus jamais de sexualité avec Jean-Jacques Porchez mon mari

En Suisse je refuse tout contact sexuel avec Jean-Jacques Porchez De retour dans l’hôtel, il s’approcha de moi assise sur le rebord en bois du lit arrivant à la mi hauteur de mon corps, pour avoir un rapport sexuel avec moi, je le repoussais de mon pied en disant « non plus jamais ». Il … Lire la suite

Voyage en Suisse… avortement ? 03-1964

Ma famille ne se préoccupa plus jamais de moi Pour ma famille j’étais casée. Ils ne se préoccupèrent plus jamais de moi, s’en étaient-ils inquiétés avant sinon de la conservation de ma virginité, je voyageais avec eux à travers l’Italie, et le plus souvent me payant des vacances sans eux tels mes séjours en Angleterre, … Lire la suite

Début d’une dépression qui durera 7 ans de mariage

Le médecin me prescrit des piqûres pour faire revenir mes règles Alors que je commence des piqûres pour un essai de stopper ma grossesse Jean-Jacques m’annonce qu’il part pour Cuba dans le cadre de son travail. Je me retrouvais donc seule pour faire les piqûres. Aucun infirmier ne pouvait être chargé d’une telle tâche interdite … Lire la suite

Enceinte par le viol de mon mari Jean-Jacques Porchez

Ainsi commença notre vie commune…

Je ne savais rien faire dans une maison

: ma mère ne m’avait rien appris, même pas faire cuire des carottes, car elle m’avait toujours interdite de rentrer dans la cuisine quand elle préparait les repas.

Ma sœur et ma mère se moquèrent de mon ignorance : comme si j’aurais du tout savoir faire par inspiration spontanée !

Armée d’un livre de cuisine j’appris pas à pas les bases de la cuisine quotidienne.

Le Viol

Un jour de fin février 1964, dans l’après-midi, moi occupée à quelque tache ménagère accroupie vers le sol, Jean-Jacques me tire par le poignée, je me rebiffe, contre ma volonté il me tire jusqu’au lit, m’y couche et me viole.

  • Je ne fais que dire « non, non, non » que pouvais-je faire d’autre ?

Son poids du double du mien m’écrasait.

N’était-ce pas, en quelque sorte, la même attitude que ma mère qui m’entrainait dans son lit contre ma volonté, à laquelle je n’avais même pas su dire « non » ?

  • Au moins là je sus dire « non ».

Quel sens avait ce « non » ?

Depuis plusieurs années je cochais sur mon agenda mes jours de fécondité. C’était ma manière d’exercer ma liberté sexuelle : je savais quand je pouvais accepter une relation sexuelle avec mes partenaires successifs ou à venir.

Le préservatif n’était pas envisagé et je ne connaissais pas d’autre moyen contraceptif.

  • Je savais une seule chose :
  • je n’envisageais pas d’avoir un enfant.

Étant donné que Jean-Jacques et moi n’avions jamais parlé de notre vie commune future, nous étions sur un malentendu :

  • De mon point de vue rien de changé dans ma vie, l’état d’épouse ne changeait rien.
  • Ne m’avait-il pas dit que nous étions dans l’obligation de nous marier pour ne pas choquer nos parents ?
  • Ne m’avait-il pas parler de liberté ?

Ainsi mon « non » avait plusieurs sens :

  1. je ne voulais pas de cette relation sexuelle qu’il m’imposait,
  2. et je savais être dans une période de fécondité.

Très vite je comprends que je suis enceinte :

mes règles sont absentes à la date prévue :

  1. J’étais réglée avec régularité tous les trente jours.
  2. Je vais consulter un médecin qui m’annonce : « comme une orange ».
  3. Je l’informe que je ne veux pas d’enfant.
  4. Il me prescrit des piqûres « pour faire revenir les règles ».
  5. La loi en vigueur oblige à la déclaration d’une grossesse auprès de sa mairie dès les premières semaines.
  6. Depuis le régime de Vichy l’avortement est déclaré crime contre la Sureté de l’État et passible, après jugement par les tribunaux d’exception, de la peine de mort.
  7. L’État veille à l’application de cette loi en surveillant que la grossesse d’une femme va jusqu’à son terme. La contraception est assimilé à l’avortement depuis 1920.

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Nota bene :

  • j’ai eu beaucoup de mal à écrire ce billet : révéler publiquement mon viol par mon mari n’a pas été facile, je ne l’avais dit que couché sur un divan de psychanalyse, en hurlant, tardivement, en 1985, date à laquelle j’entamais une analyse après la mort de ma mère morte en janvier 1985, je n’étais pas arrivé à entamer une psy avant sa mort…

Mon mariage avec Jean-Jacques Porchez 31-01-64

Tout alla très vite : fixation de la date du mariage pour janvier, soit six mois après que nous nous soyons rencontré, recherche d’un appartement, liste de cadeaux du mariage, achat d’une bague de fiançailles choisie par sa mère Choix de ma robe de mariée Ma mère m’emmena chez une couturière pour me faire faire … Lire la suite

Jean-Jacques Porchez se fait réformer de son service militaire 1963

Mais avant de pouvoir se marier Jean-Jacques Porchez devait effectuer son service militaire. Le service militaire en France années 1960 Certes la Guerre d’Algérie était terminée depuis juillet 1962, mais le service militaire ne s’arrêta pas pour autant. Après avoir été de 30 mois durant cette guerre, il ne fut réduit à 16 mois que … Lire la suite

Pas d’autre solution que me marier avec Jean-Jacques Porchez 1963

Il rentra à Paris quelques semaines après moi : son contrat se terminait fin septembre. Moi j’avais repris mon emploi rue du Rocher. Jean-Jacques Porchez me demande en mariage À son retour en France il vint me chercher à mon travail et nous commençâmes à nous fréquenter. Très vite il me demanda en mariage. Je … Lire la suite

Ma vie bascule : je me politise

Alors tout bascula. Jean-Jacques Porchez s’engage Après avoir passé deux certificats de physique-chimie, alors qu’il en fallait trois pour obtenir la licence, il s’était fait embaucher en tant que professeur pour une année scolaire par le nouveau gouvernement de l’Algérie libérée de la colonisation française depuis le 5 juillet 1962. Soit pas par la coopération … Lire la suite

1963 Jean-Jacques Porchez mon futur mari

Je vais vous décrire Jean-Jacques Porchez tel qu’il était lorsque je l’ai connu à l’occasion de mon voyage sur la cote Dalmate, alors qu’il en était l’accompagnateur. Jean-Jacques Porchez accompagnateur L’accompagnateur se nommait Jean-Jacques et venait d’avoir 25 ans. Il effectuait cette navigation depuis plus d’un mois, soit déjà 3 ou 4 allers/retours. Ainsi il … Lire la suite

Août 1963 voyage sur la côte Dalmate

Mon premier voyage sans mes parents : la cote Dalmate

carte de croatie
carte de croatie
carte des iles de croatie
carte des iles de croatie

Comme je le dis dans un billet précédent :

Après six mois d’interdiction de sorties le soir, mes parents m’offrir le voyage de mon choix pour le mois d’août. En fait je commençais à réaliser que pour eux le problème le plus important était qu’ils fussent sans moi l’été, pour leurs vacances en couple ! J’étais encore un peu dupe, croyant juste qu’ils voulaient me libérer !

Je choisis un voyage en caïque le long de la côte Dalmate. C’était l’été 1963 et il allait bouleverser ma vie pour toujours.

Parmi le peu de choix, ce voyage m’avait séduite pour son parcours solitaire dans les eaux de la Méditerranée bien que longeant les terres de près et jamais au milieu des eaux.

Une vingtaine de passagers seulement, un cuisinier et un capitaine dalmates, ne parlant pas français. Je dois dire que je ne m’éloignais pas bien loin de ma culture italienne et méditerranéenne, aucunement tentée par le saut au-dessus de l’Atlantique ni pas encore vers l’Asie ni l’Afrique.

Le tourisme de masse n’existait pas encore, tout au moins il n’en était qu’à ses débuts, nous étions loin d’imaginer ce qu’il allait devenir dans les années qui suivraient, alors que voyager faisait mon ordinaire depuis mon enfance. Vivre sur un bateau à l’aménagement sommaire, un caïque qui servait à la pêche le reste de l’année, équipé l’été pour qu’un groupe de passagers venus de France puisse y vivre deux semaines et longer la cote dalmate me paraissait enchanteur, je ne serai pas déçue.

J’avais atteint en décembre 1962 la majorité fixée à 21 ans. Nous étions en août 1963. J’étais considérée responsable de moi-même au regard de la loi française.

Nous arrivâmes au port de Rovinj par avion où nous fumes logés dans un hôtel par chambre de quatre personnes du même sexe, notre groupe était d’une vingtaine de personnes des deux sexes entre 21 et 30 ans.

Notre premier mouvement fut d’aller voir la mer et de s’y baigner, entrainés par l’accompagnateur qui était le « chef » de notre futur équipage de touristes ; il initia quelques-uns d’entre nous à la nourriture croate en nous emmenant, par les rues bigarrées, dans un petit restaurant pour déguster des brochettes de mouton très parfumées d’herbes. Nous restâmes une nuit dans ce port, le temps que le bateau soit nettoyé, les volontaires participèrent à l’achat des provisions alimentaires, ce qui se répéta tout au long du voyage.

Aménagement externe et interne du caïque

Intérieur de la coque :

  • La coque était aménagée intérieurement sur tout son pourtour de couchettes sur deux niveaux, que l’on pouvait rendre plus intime à l’aide d’un rideau de coton de couleur.

Sur le pont :

  • la cabine de pilotage.
  • Un WC communiquait directement avec la mer.
  • Un tuyau terminé par un jet, relié à la réserve d’eau du bateau pour se laver, éventuellement derrière un rideau, mais comme nous allions séjourner le plus souvent dans la mer, ce jet nous servait surtout à nous rincer.
  • Le chef cuisinier disposait d’une petite cuisine à demie fermée.
  • Nous mangions à une table, assis sur les deux bancs posés de chaque côté. Cette table servira à tout : consulter des cartes géographiques pour suivre notre progression, jouer aux cartes, lire ou écrire, surtout parler…, ce que nous faisions aussi simplement assis directement sur le sol de bois du pont.
  • Une toile tendue au-dessus de la moitié de ce pont nous permettait d’être à l’ombre en plein air. L’avant servira à ceux qui voulaient se faire bronzer, qui n’étaient qu’une minorité. Tout le pourtour comportait deux ou trois rangées de tresses en fer surplombées d’une mince main courante en bois à hauteur de la taille.

Durant tout le circuit les voyageurs se répartissaient selon leur affinité et leur intérêt : juste admirer la côte que nous longions et la commenter, dormir dans la cale, lire, bavarder… en petits groupes de 2 à 5 personnes, ou solitaire.

L’accompagnateur se nommait Jean-Jacques et venait d’avoir 25 ans. Il effectuait cette navigation depuis plus d’un mois, soit déjà 3 ou 4 allers/retours. Ainsi il avait eu le temps de connaitre l’environnement, il put nous y initier, compte tenu que le capitaine et le cuisinier ne parlaient que le croate.

Odyssée de la cote Dalmate

Nous allions effectuer cette modeste odyssée entre des îles de toutes dimensions et d’aspects variés, depuis l’île désertique inhabitée constituée de pierres grises jusqu’à l’île à l’abondante végétation où se nichait des villages de pêcheurs toujours attractifs, et ne croiser que deux grands ports : Split (ex Spalato), port industriel, et Dubrovnik (ex Raguse).

Le capitaine et l’accompagnateur pêchaient armés d’un fusil pour nous rapporter des daurades ou d’autres poissons que nous préparaient le cuisinier. Ils initièrent quelques passagers à cette pêche, quoique certains pratiquaient déjà cette technique, peut-être même que c’était la raison pour laquelle ils étaient là !

Moi je ne faisais que me baigner au large, me risquer à pêcher en « m’enfonçant » dans la mer m’effrayait !


  1. premier voyage sans mes parents est faux puisque j’avais déjà séjourné en Angleterre, mais ces voyages n’étaient pas initiés par moi, mais par mes parents, la formule précise serait « premier voyage choisi par moi« .
  2. Caïque : bateau de pêche employé sur la cote méditerranéenne navigant à la voile

Premier amour Jacques et découverte des camps nazis 1959-1963

Après plusieurs flirts, toujours innocents, gardant mon corps pour le mariage, comme était le non-dit de ma famille mais très ferme, je décidai de me séparer de cette virginité qui me paraissait encombrante, voici comment les événements s’enclenchèrent : Premier amour : Jacques Le premier homme qui compta dans ma vie fut Jacques Abran Il … Lire la suite

1959-1963 Mon avenir pour mes parents : femme au foyer

Année de sténo-dactylo en 1959 Pour attendre le futur mari, qui subviendrait à mon entretien quotidien, moi subvenant, comme ma mère, à l’entretien de « son » intérieur, de ses vêtements (mais l’avenir montrera que je n’avais aucune attirance ni dons pour cet état) mes parents m’inscrivirent dans une école de sténo dactylo pour apprendre le métier … Lire la suite

Premières règles à 16 3/4

Mes premières règles, tardives, hors la présence de ma mère Mes parents m’avaient confiée à une famille amie pour les grandes vacances. Le père était un ingénieur collaborateur de l’entreprise de mon père avec lequel mon père avait travaillé depuis avant la guerre, pendant la guerre, et jusqu’à son dépôt de bilan. Il était juif … Lire la suite

Ma mère soutient que les femmes n’ont pas de pulsions sexuelles

En contradiction avec elle-même ma mère qualifie mon père de « chaud lapin » ! Parallèlement à ses confidences sexuelles, se plaignant de ne plus rien ressentir et s’inquiétant pour la fidélité de son mari/mon père, ma mère m’affirme que les femmes n’ont aucune pulsion sexuelle, que ce ne sont que les hommes qui sont « atteint … Lire la suite

1959-1963 Lectures, Freud et ma dyslexie

Découverte de Freud

J’achetais mon premier livre de Freud sur le conseil d’une camarade de classe, elle même informée par son frère ainé. J’avais juste 18 ans.

Inverti ? non introverti !

Je me trouvais devant une énigme. Il y était question d’ « introverti« , tout au moins c’est ce que je lisais, alors qu’en fait il était question de l’ »inverti« ! Cela avait l’air « grave » je m’en inquiétais, car dans la famille on me qualifiait d’introvertie. Ma dyslexie me fit lire « introverti » à la place de « inverti » qui était écrit ! Il s’agissait de l’homosexualité dont je n’avais jamais entendu parler et ne connaissais même pas l’existence de cette préférence sexuelle ne sachant déjà rien sur la sexualité la plus courante entre fille et garçon !

Dyslexique si affamée de lecture je lis par la photo des mots entiers !

En effet je compris plus tard que je lisais par la « photographie » des mots, par leur « dessin » entier.

Mes employeurs me dirent durant des dizaines d’années :

  • vous faites des fautes parce que vous ne lisez pas,

Malheureusement je les crus longtemps, persuadée qu’eux lisaient bien plus que moi, renforçant ainsi mon complexe d’élève nulle ! …je finis pas comprendre que je lisais bien plus que tous ces juges, tenant une moyenne de 1 ou 2 livres par semaines, et pas des romans roses et peu de policiers, j’arrivais vite à plusieurs milliers de livres… je le vérifierai quand j’ouvrirai ma librairie !

C’est à l’occasion d’un livre se passant en Corée du Sud que je compris enfin comment je lisais (début des années 2000). Les noms propres étaient complexes à retenir pour une dyslexique, genre : Kim Dong-Hwa, Yoon-sun Park, Kun-woong Park, Ji-young Gong, avec des ressemblances que j’avais du mal à distinguer ; au début j’ai bien failli lâcher le livre, mais le livre était intéressant d’autant que je ne savais rien sur le Corée ! Voulant absolument m’y retrouver entre chacun des personnages ayant des noms semblables…

Je compris enfin comment j’avais toujours lu : mes yeux photographiaient les mots/noms entiers par leur dessin spécifique, je n’avais jamais lu par lettre et/ou syllabe, mais par chaque mot entier ! Voilà pourquoi je continuerai à faire des fautes, mais écrire sur ordinateur connecté à internet m’a changée la vie !

Freud et la psychanalyse m’ont ouverte et sauvé pour la vie

sigmund freud, by max halberstadt
sigmund freud, by max halberstadt

Au début je ne comprenais rien, mais j’ai su dès les premières phrases que « c’était ça » ! Puis j’embrayais sur Wilhelm Reich « à la mode » durant les années 1960-1970 par le biais des recherches de William Masters et Virginia Johnson très à la mode en France durant ce qu’on appelle « la révolution sexuelle« … je reparlerai de mes lectures dans des billets spécifiques.

Ma mère surveille mes lectures sans les comprendre !

Ma mère inspectait la bibliothèque de ma chambre pour faire un contrôle sur mes lectures. Tout comme elle le faisait dans mes tiroirs avec mon journal. Mais je m’arrêtais vite de l’écrire car un jour elle se dévoila en parlant à table d’un sujet me concernant qu’elle était sensé ignorer. J’arrêtais aussitôt de tenir ce journal.

Dans ma bibliothèque elle remarqua « L’amant de Lady Chatterley » qu’elle jugea inconvenant par ouï dire car elle ne le lut jamais. Cependant de mon point de vue j’en avais été très déçue car j’espérais y trouver quelques réponses à mes questionnements sur la sexualité alors que je n’y trouvais absolument aucune explication.

Je lis aussi Baudelaire et Victor Hugo et je dessine

Je faisais des dessins de paysages d’une tristesse infinie : arbres morts dans un environnement de neige ; je dessinais le visage de Baudelaire d’après une photo. Je trouvais son visage intéressant. J’admirais les dessins de Hugo.

les bulgraves de victor hugo delagrave 1946
les Bulgraves de Victor Hugo Delagrave 1946

et voici la photo de Baudelaire qui me fascinait et que j’ai reproduisis, mais je n’ai aucun exemplaire de cet essai de dessin, regrets !

portrait de charles baudelaire 1862 etienne carjat
portrait de Charles Baudelaire 1862  par Etienne Carjat

Pourquoi ce portrait me fascinait-il ? il est bon de se poser cette question, de plus je n’avais aucunement conscience qu’il n’avait « que » quarante ans, âge qui me paraissait déjà « vieux », en ayant 81 au moment où j’écris ce billet je vois comme la perception de l’âge est des plus relatifs !

… un peu plus tard je lisais tous les livres de Pearl Buck

pearl buck
Pearl Buck, prix Nobel

qui m’instruisit sur la Chine du 19ème siècle bien avant que cela devienne la « mode » chez les « gauchistes »

des années 1960-1970 !

Ma mère m’emmène dans sa chambre et son lit 1955-1960

Pendant cinq années ma mère m’entraina dans sa chambre le soir, dans son lit, durant les absences de mon père, pour que je lui tienne compagnie la nuit et que je remplace mon père. Les chantiers de mon père répartis en France et à l’étranger l’obligeaient à des absences constantes. Absent durant plusieurs jours du … Lire la suite

Ignorance de la sexualité pour une fille années 1950-1960

Mon ignorance totale des sexes et des rapports sexuels jusqu’à mes 18 ans Dans la famille il n’est pas question d’expliquer quelle est la différence entre un garçon et une fille. À l’école les garçons et les filles ne se côtoient pas du tout. Chacun dans une partie de l’école totalement étanche à l’autre. Les … Lire la suite

Confidences sexuelles incestueuses de ma mère 1954-1958

Ma mère me prend comme confidente de ses rapports sexuels avec mon père Parallèlement à ma vie si active (voir là et là), ma mère commença à me parler de sa sexualité, voici concrètement comment cela se passait : Pour sortir je devais descendre deux étages depuis ma chambre : le 2ème étage d’où je … Lire la suite