Rue de L’Hirondelle à Paris
Je loue un studio rue de l’Hirondelle dans le 6ème arrondissement proche de la place Saint Michel. Il est au 1er étage et donne sur la rue.
Je cours les magasins pour me meubler le plus économiquement possible avec la base indispensable :
- un lit pliant,
- un petit rangement en pin de trois tiroirs, (que j’ai toujours)
- un tabouret de bois paillé (que j’ai rempaillé depuis et garde toujours proche de moi)
- une table en chêne que je chine dans les puces du Nord de Paris.
- Et je prends chez Jean-Jacques, mon ex-domicile, : deux casseroles, trois assiettes, quelques serviettes et des torchons, cadeaux de mariage… que j’ai toujours aussi (qui a dit que j’étais instable ? !!!)
J’ai faim ! sensation inconnue de moi de 1964 !
Dans ce studio m’arrive un miracle : j’ai faim !
C’est une sensation que je n’ai pas connu depuis le début de l’année 1964.
Je me relève la nuit pour manger !
Et comme dans une rue proche on trouve des choix de préparations rapides à emporter je diversifie mes menus, tant des sandwichs variés que des plats chinois ou d’autres cuisines.
Dans ce studio, la salle d’eau renferme douche et WC, la cuisine succincte est aménagée dans un placard où sont disposés : un évier, un petit réfrigérateur et une plaque électrique deux feux.
Et comme ce studio n’est pas aux normes minimales légales sur le confort et la superficie, avec l’aide de Christiane Gillmann, avocate chez qui je travaille, je fais la démarche de demander la surface corrigée qui permet de faire baisser le loyer.
Jean-François, mon fils ?
Mon fils ? Je vais le chercher à l’école pour le week-end. En semaine, ne pouvant le loger dans un logement aussi réduit, je vais le voir chez son père.
Malheureusement ce que je voulais éviter arriva : son père me refuse que je le prenne chez moi même pour le week-end et nous nous l’arrachons à la sortie de l’école, moi ne cédant pas !
ce n’est que le début de la galère de notre séparation pour lire la suite…