École primaire du CP au CM2 de 1947 à 1952
En guise de préalable il faut dire que j’ai retrouvé mon carnet de notes de 1948 à 1949 (de 7 à 8 ans, soit le CE1), tout à fait par hasard, ne sachant même pas que j’avais un tel carnet : il était au fond d’une des boites consacrées à toutes mes photos, tant celles prisent par mes parents dans mon enfance que jusqu’années 1980, du temps où j’avais un appareil photo reflex.
Jusqu’à cette trouvaille extraordinaire j’avais un souvenir cauchemardesque de mes années d’école car j’étais persuadée être dyslexique car je n’avais que des dictées barrées de grands traits rouge et de notes et commentaires comme quoi j’étais en quelque sorte demeurée ou une personne n’ayant pas une intelligence normale !
Le français comme matière unique ?
À cette époque l’instruction générale des enfants avait comme axe central le français écrit, toutes les autres matières, tels l’histoire, la géographie ou l’arithmétique n’étaient que secondaire voire inexistantes au regard du français promu tout en haut de l’édifice.<
À moins que cette norme ne soit spécifique à l’enseignement des filles ? Étant donné que les garçons étaient enseignés dans des classes séparées, je ne le sus jamais.
Je ne nie pas ainsi que le français ne soit pas essentiel pour comprendre toutes les autres matières, mais c’était par les dictées qu’on devait prouver ses connaissances, un peu par les récitations. Ainsi quand une élève comme moi était atteinte de dyslexie elle était considérée soit comme faisant preuve de mauvaise volonté, soit à demi-arriérée.
Aucune autre matière n’était prise en considération même si j’étais excellente en analyse grammaticale qui prouvait ma compréhension du texte français, à reconnaitre les verbes, leur temps, les adjectifs, les compléments d’objets, les rapports de chacun entre eux et ainsi un esprit tout à fait apte à exercer une certaine intelligence.
Les années de lycée ne seront pas mieux, voire pire encore car j’étais expulsée et aucune école ne voulait de moi
Mon école primaire
Elle parait avoir disparu : quand on va sur le site de la commune de Vanves elle est introuvable.
Mais grâce à l’histoire on peut retrouver une image assez détériorée car elle parait grise, alors que dans mon souvenir elle était rouge brique. Par contre sa structure à étages avec terrasses est telle que je l’ai fréquenté de 6 à 10 ans.
Mais l’immense différence d’avec cette photo est qu’elle était sans aucun immeuble sur son pourtour, j’y arrivais, à pieds, par son côté gauche.
Je vous la propose telle qu’on la retrouve sur le net à ce jour.