René et Alda mariés viennent vivre à Paris 1930

Première installation dans la banlieue parisienne : Asnières

Mariés René et Alda viennent habiter à Asnières, banlieue nord-ouest de Paris.

asnieres plan
asnieres plan

Une fille, Micheline, nait dès mai 1931, le 31, elle restera fille unique jusqu’à la mi de la seconde guerre mondiale, une seconde fille, moi, naitra le 8 décembre 1941.

Ni René ni Alda ne sont démonstratifs de leurs émotions ni de leurs sentiments. La pudeur ? les interdits ? les mœurs de l’époque ? les mœurs de leurs milieux d’origine ?

  • René est introverti, il parle peu.
  • Alda aime s’occuper de son intérieur, bien que s’y ennuyant parce que seule toute la journée, étant habituée à avoir des collègues, ou ses frères, sœurs et mère avec qui échanger. La TSF vient enfin lui tenir compagnie.
  • Lui travaille beaucoup, la journée à son emploi, le soir à ses cours, peu disponible pour l’échange avec son épouse.

Années 1930, années de chômage du à la crise économique mondiale, René fut soucieux pour sa famille. Les emplois sont rares.

Enfin il trouve un emploi de dessinateur dans un bureau d’études. Son employeur comprend vite qu’il a un potentiel et lui confie des premiers calculs béton en tant qu’ingénieur béton armé : piscines (piscine Molitor), bâtiments, ponts, réservoirs, silos pour le blé. René rapporte des calculs à faire le soir à la maison, penché et concentré sur ses plans et sa règle à calculs il manque d’attrait.

Mais René ne tient pas en place et sait se distraire : le dimanche avant midi ou en début d’après-midi, il se lève brusquement de sa table et emmène épouse et fille se balader sur les Grands Boulevards. Ils s’arrêtent dans un café pour boire un café, un verre de vin, voire une coupe de champagne, regarder les passants et commenter leurs aspects. Ils vont au cinéma ou dans les guinguettes des bords de Marne de la banlieue parisienne pour danser. Ils aiment tourner au son de l’accordéon puis s’asseoir au bord de la rivière calme où la verdure resplendit.

Aménagement dans un appartement à Vanves

Un peu avant la seconde guerre mondiale, ils trouvent un meilleur logement dans la banlieue sud ouest à la frontière de Paris dans le même département de la Seine, Vanves.

Vue d'ensemble d'une partie de Vanves nord
Vue d’ensemble d’une partie de Vanves nord

Il est au 6ème étage sans ascenseur dans un immeuble long de sept bâtiments identiques, sur le devant un tennis et plusieurs plates bandes de fleurs entretenues. Deux concierges en famille, un à chaque bout de l’immeuble, disposent chacun d’un logement.

Le nouvel appartement loué comporte quatre pièces tout confort, il est au sixième étage sans ascenseur.

  • Un couloir central part de l’entrée et distribue à gauche : une chambre, qui sera celle des parents, toujours fermée à clé,
  • le petit couloir qui mène aux WC, la salle de bains qui débouche sur la cuisine, le tout bordé par un balcon orienté au Nord et d’où on peut voir la Tour Eiffel et assister aux feux d’artifices.
  • À droite on entre dans le salon qui s’ouvre sur une petite terrasse continuée par un balcon orienté au Sud d’où on domine les collines de la banlieue, ce même couloir s’ouvre à droite sur la salle à manger, qui est ouvert sur le salon, ces deux pièces formant séjour,
  • puis une deuxième chambre, qui sera celle des filles
  • la cave, au sous-sol, sera utile pour stocker le charbon durant la prochaine guerre et s’y réfugier durant les alertes aux bombardements,
  • Il a le chauffage central par l’immeuble, sauf durant la seconde guerre mondiale.

Le salaire de René est devenu plus conséquent ils peuvent maintenant louer ce logement moderne, grand et confortable.

… la guerre arrive mobilisation de René

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