Jean-Jacques Porchez antisioniste mère juive mort 22-02-2023

Qui était Jean-Jacques Porchez ? De mon point de vue, moi qui le connus à l’été 1963, à un moment où il était encore dans la gloire d’avoir fait du soutien au FLN en tant que porteur de valise commencé à son adolescence (il est né en juillet 1938) jusqu’en 1962 (mars 1962 : indépendance … Lire la suite

Jean-Jacques Porchez indifférent à son fils Jean-François

Jean-Jacques indifférent à son fils Jean-François Il semblait totalement indifférent à son fils même lorsqu’il était malade. Par exemple un week-end durant lequel j’étais chez une amie à la campagne Jean-François tomba malade avec une forte fièvre : c’était la rougeole. Pas de médecin dans le village, un peu affolée je téléphonai à son père … Lire la suite

Voyage en Suisse… avortement ? 03-1964

Ma famille ne se préoccupa plus jamais de moi Pour ma famille j’étais casée. Ils ne se préoccupèrent plus jamais de moi, s’en étaient-ils inquiétés avant sinon de la conservation de ma virginité, je voyageais avec eux à travers l’Italie, et le plus souvent me payant des vacances sans eux tels mes séjours en Angleterre, … Lire la suite

Enceinte par le viol de mon mari Jean-Jacques Porchez

Ainsi commença notre vie commune…

Je ne savais rien faire dans une maison

: ma mère ne m’avait rien appris, même pas faire cuire des carottes, car elle m’avait toujours interdite de rentrer dans la cuisine quand elle préparait les repas.

Ma sœur et ma mère se moquèrent de mon ignorance : comme si j’aurais du tout savoir faire par inspiration spontanée !

Armée d’un livre de cuisine j’appris pas à pas les bases de la cuisine quotidienne.

Le Viol

Un jour de fin février 1964, dans l’après-midi, moi occupée à quelque tache ménagère accroupie vers le sol, Jean-Jacques me tire par le poignée, je me rebiffe, contre ma volonté il me tire jusqu’au lit, m’y couche et me viole.

  • Je ne fais que dire « non, non, non » que pouvais-je faire d’autre ?

Son poids du double du mien m’écrasait.

N’était-ce pas, en quelque sorte, la même attitude que ma mère qui m’entrainait dans son lit contre ma volonté, à laquelle je n’avais même pas su dire « non » ?

  • Au moins là je sus dire « non ».

Quel sens avait ce « non » ?

Depuis plusieurs années je cochais sur mon agenda mes jours de fécondité. C’était ma manière d’exercer ma liberté sexuelle : je savais quand je pouvais accepter une relation sexuelle avec mes partenaires successifs ou à venir.

Le préservatif n’était pas envisagé et je ne connaissais pas d’autre moyen contraceptif.

  • Je savais une seule chose :
  • je n’envisageais pas d’avoir un enfant.

Étant donné que Jean-Jacques et moi n’avions jamais parlé de notre vie commune future, nous étions sur un malentendu :

  • De mon point de vue rien de changé dans ma vie, l’état d’épouse ne changeait rien.
  • Ne m’avait-il pas dit que nous étions dans l’obligation de nous marier pour ne pas choquer nos parents ?
  • Ne m’avait-il pas parler de liberté ?

Ainsi mon « non » avait plusieurs sens :

  1. je ne voulais pas de cette relation sexuelle qu’il m’imposait,
  2. et je savais être dans une période de fécondité.

Très vite je comprends que je suis enceinte :

mes règles sont absentes à la date prévue :

  1. J’étais réglée avec régularité tous les trente jours.
  2. Je vais consulter un médecin qui m’annonce : « comme une orange ».
  3. Je l’informe que je ne veux pas d’enfant.
  4. Il me prescrit des piqûres « pour faire revenir les règles ».
  5. La loi en vigueur oblige à la déclaration d’une grossesse auprès de sa mairie dès les premières semaines.
  6. Depuis le régime de Vichy l’avortement est déclaré crime contre la Sureté de l’État et passible, après jugement par les tribunaux d’exception, de la peine de mort.
  7. L’État veille à l’application de cette loi en surveillant que la grossesse d’une femme va jusqu’à son terme. La contraception est assimilé à l’avortement depuis 1920.

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Nota bene :

  • j’ai eu beaucoup de mal à écrire ce billet : révéler publiquement mon viol par mon mari n’a pas été facile, je ne l’avais dit que couché sur un divan de psychanalyse, en hurlant, tardivement, en 1985, date à laquelle j’entamais une analyse après la mort de ma mère morte en janvier 1985, je n’étais pas arrivé à entamer une psy avant sa mort…

Mon mariage avec Jean-Jacques Porchez 31-01-64

Tout alla très vite : fixation de la date du mariage pour janvier, soit six mois après que nous nous soyons rencontré, recherche d’un appartement, liste de cadeaux du mariage, achat d’une bague de fiançailles choisie par sa mère Choix de ma robe de mariée Ma mère m’emmena chez une couturière pour me faire faire … Lire la suite

Jean-Jacques Porchez se fait réformer de son service militaire 1963

Mais avant de pouvoir se marier Jean-Jacques Porchez devait effectuer son service militaire. Le service militaire en France années 1960 Certes la Guerre d’Algérie était terminée depuis juillet 1962, mais le service militaire ne s’arrêta pas pour autant. Après avoir été de 30 mois durant cette guerre, il ne fut réduit à 16 mois que … Lire la suite

Pas d’autre solution que me marier avec Jean-Jacques Porchez 1963

Il rentra à Paris quelques semaines après moi : son contrat se terminait fin septembre. Moi j’avais repris mon emploi rue du Rocher. Jean-Jacques Porchez me demande en mariage À son retour en France il vint me chercher à mon travail et nous commençâmes à nous fréquenter. Très vite il me demanda en mariage. Je … Lire la suite

Ma vie bascule : je me politise

Alors tout bascula. Jean-Jacques Porchez s’engage Après avoir passé deux certificats de physique-chimie, alors qu’il en fallait trois pour obtenir la licence, il s’était fait embaucher en tant que professeur pour une année scolaire par le nouveau gouvernement de l’Algérie libérée de la colonisation française depuis le 5 juillet 1962. Soit pas par la coopération … Lire la suite

1963 Jean-Jacques Porchez mon futur mari

Je vais vous décrire Jean-Jacques Porchez tel qu’il était lorsque je l’ai connu à l’occasion de mon voyage sur la cote Dalmate, alors qu’il en était l’accompagnateur. Jean-Jacques Porchez accompagnateur L’accompagnateur se nommait Jean-Jacques et venait d’avoir 25 ans. Il effectuait cette navigation depuis plus d’un mois, soit déjà 3 ou 4 allers/retours. Ainsi il … Lire la suite