Adhésion et procès au PCF 04-1964, plus de musiques !

Notre adhésion au PCF Au printemps 1964 Jean-Jacques décide, avec mon accord, de notre adhésion au PCF. Bientôt la cellule de notre quartier se révèle en désaccord sur notre position concernant la Chine. Ils affirment que la Révolution chinoise victorieuse le 1er octobre 1949, après une lutte de dizaines d’années, a été faite par les … Lire la suite

Gerry Mulligan, Chet Baker, Dave Brubeck, Paul Desmond

Maintenant en CD Gerry Mulligan et ses comparses

gerry mulligan 1960
gerry mulligan 1960

Voici les sons tels que je les aimais comme cité dans mon billet musiques découvertes et écoutées durant mon adolescence et tels qu’aujourd’hui à 81 ans je continue à les écouter en ayant un certain nombre en CD acquis au fil de mes croisements, et plus du tout en 45 tours pas plus qu’33 tours, ayant tout viré, voire donné, à l’occasion d’un déménagement vers la province années 90… dont je vous parlerai en son temps soit dans au moins une centaine de billets … patience !

et qui continuent à me faire vibrer tout le corps tant que la tête : Gerry Mulligan venant en tête de mes préférences Saxo baryton et soprano classé dans le

cool jazz dont on trouve cette définition dans Wikipedia :

Par tradition, on considère que le « cool jazz » est né en 1949, sous la direction de musiciens regroupés par Miles Davis pour élaborer la musique de son nonette composé, entre autres, de Lee Konitz, Gerry Mulligan, Bill Barber (musician), J. J. Johnson, Kai Winding, Mike Zwerin, Al Haig, John Lewis, Nelson Boyd, Al McKibbon, Max Roach, Kenny Clarke sur des arrangements de Gil Evans, Gerry Mulligan, John Carisi, et John Lewis, les titres enregistrés pour 78 tours sont regroupés plus tard sur l’album intitulé « Birth of the cool »). Cet enregistrement marque une date majeure de l’histoire du Jazz.

Les enregistrements de Gerry Mulligan avec son quartet ou son tentet, certains disques en petites formations de Shorty Rogers (« Modern sounds » pour Capitol) sont représentatives de cette esthétique.

Two of a mind ayant ma préférence !


Gerry Mulligan & Chet Baker – Carnegie Hall Concert ( Full Album )
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Gerald Joseph Mulligan (April 6, 1927 – January 20, 1996) was an American jazz saxophonist, clarinetist, composer and arranger. Though Mulligan is primarily known as one of the leading jazz baritone saxophonists – playing the instrument with a….
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Gerry Mulligan – baritone saxophone (# 1, 3-7 & 9)
Chet Baker – trumpet (# 1, 2, 4-6, 8 & 9) vocal (# 8)
Ed Byrne – trombone (# 2 & 8)
Bob James – piano, electric piano
Dave Samuels – vibraphone, percussion (# 1-3 & 6-9)
John Scofield – guitar (# 1-3 & 5-9)
Ron Carter – bass
Harvey Mason – drums
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« Line for Lyons » – 8:16
« Margarine » – 5:59
« For an Unfinished Woman » – 8:51
« My Funny Valentine » – 8:42
« Song for Strayhorn » – 9:42
« It’s Sandy at the Beach » – 9:39
« K-4 Pacific » – 11:46
« There Will Never Be Another You » – 6:53
« Bernie’s Tune » – 7:55

Musiques et lectures d’adolescente 1956-1963

C’est dans la chambre du 2ème étage du pavillon de Viroflay que je commençais à m’instruire moi-même : disques et livres.

Musiques classiques et jazz peu de variétés française,… et je dansais… bien et avec un vif plaisir !

Je fis ma première « boum » vers l’âge de 14 ans… allant danser et hurler jusque dans la rue aux sons de Bill Haley jouant « Rock Around the Clock » sur un 45 tours avec d’autres copines ! Le rock ‘n’ rol débarquait en France en 1956 alors qu’il était déjà connu aux EU depuis 1952. Puis je continuais à danser dans les boums aux sons de Fats Domino, Elvis Presley, je fis connaissance du jazz, celui qui se dansait, le bebop ou 3_3_2 étant son rythme : Art Blakey, John Coltrane, Miles Davis (1ère formule), Thelonious Monk, Gerry Mulligan (faisant partie du groupe de blancs du « cool jazz« ), mais les théories de ces musiques me passaient au-dessus de la tête, ce qui m’importait était que j’en aimais le son et le rythme pour danser et avoir son plaisir vif dans le corps, avec uniquement d’excellents danseurs, sinon c’était NON ! Je dansais jusqu’à 40 ans, à toutes occasions, mais les boums je les arrêtais plus tôt jusqu’à la veille de mon mariage, mon mari n’ayant aucun sens ni du rythme ni de la musique en général d’ailleurs… et j’écoute encore ces musiques

Pour le classique Beethoven eut toujours et encore ma préférence, mais aussi Bach, Haydn, Vivaldi etc… peu Mozart, ni Liszt…

Quant aux livres !

Que de livres !

Dans un premier temps j’allais piocher dans la bibliothèque des parents, mais très vite ils m’ennuyèrent, quoique j’ai de bons souvenirs des livres d’explorations qui me passionnaient : chez les esquimaux, dans les montagnes, les explorateurs en Afrique, n’ayant aucune conscience que ceux-ci avaient un rapport avec la colonisation que j’appris plus tard. Je n’ai pas le souvenir d’avoir eu du mal à déchiffrer tous ces textes, que j’absorbais plutôt avec avidité… alors que j’étais classée « nulle en orthographe, mise aux rebus parce que dyslexique » !

Ma mère, bien que n’ayant été que peu à l’école, lisait beaucoup et me faisait partager les livres que le libraire de la commune (Viroflay) lui indiquait, c’est ainsi que je lisais tout Pearl Buck, prix Nobel de littérature, qui me fit découvrir et aimer la Chine à partir du milieu du XIXème siècle jusqu’en 1949. J’appris par elle les mœurs des Chinois, la condition des femmes de la bourgeoisie enfermées, les pieds bandés, les mariages arrangés sans l’avis ni des filles ni des garçons, souvent très jeunes, parfois même les filles encore au berceau, pour s’allier avantageusement pour les deux clans, les filles partaient vivre dans leurs nouvelles familles. Les fils restaient dans la maison paternelle, et les filles ne voyaient pour ainsi dire plus leurs parents. Elles appelaient d’ailleurs « mère » la mère de leur mari… et la misère des paysans avec les famines qui se répétaient tous les 5 ans…

Grâce au train j’allais glaner des livres sur les étals des libraires du boulevard St Germain du temps où il était le quartier des intellos, avant qu’il devienne un lieu de modes ! ; je n’osais pas rentrer dans les librairies trop intimidée pour poser quelques questions aux libraires, ayant peur de paraitre ignare, entourée dans ce quartier par les écrivains et intellectuels célèbres qui en avaient fait leur pied à terre ! mais les étals étaient bien garnis et le « livre de poche » avait étrenné une collection à ma portée… il faut préciser qu’il n’indiquait rien sur l’auteur ou le texte comme il est fait maintenant, j’avais comme unique information d’ouvrir pour lire quelques passages à l’intérieur …

Je découvrais ce qui fera la base de ma culture pour la vie : Sartre tout particulièrement dont je lisais le théâtre et les romans, pas la philo, Roger Martin du Gard, Aragon, Gide, Baudelaire dont je dessinais le visage qui me fascinait… dois-je avouer que la poésie ne sera jamais « ma tasse de thé », par contre je devins avide d’Histoire…

Victor Hugo dont je parcourais le théâtre, la poésie, les romans… dans un livre paru en 1946 chez Delagrave… que j’ai encore… en piètre état, mais entier !

et comme je suis très conservatrice voici quelques exemples de ce que j’ai encore dans ma bibliothèque