Je commençai à voyager depuis la sortie de la guerre (en Italie, Milan).
Et je continuai à voyager à mon adolescence vers surtout l’Angleterre pour apprendre l’anglais.
À partir de l’âge adulte j’ai voyagé :
Intervention du gouvernement de la Chine sur la dénomination du Tibet
À l’écoute de France Inter je suis informée ce jour de la volonté du gouvernement chinois d’intervenir dans la nomination du Tibet en « région autonome du Tibet » pour une partie du Tibet d’après la description précise de Wikipedia que je mets en lien à chacune des dénominations ci-avant.
France-Inter indique :
Quand la Chine veut réécrire l’Histoire dans les musées français : une bataille des mots très politique :
Le mot « Tibet » qui disparait de la présentation de certaines œuvres, un mécène lié au pouvoir chinois : l’enquête de la cellule investigation de Radio France explore la stratégie d’influence chinoise auprès des musées français. Avec, au cœur des critiques : le prestigieux musée Guimet, à Paris.
Étant donné que j’ai pris des photos de la représentation de bouddha tant dans le musée Guimet, qu’en Thaïlande, au Cambodge et au Vietnam au cours de ma vie et de mes voyages je vous en fais bénéficier car vous pouvez ainsi sur un même site faire les comparaisons de cette sorte de « déclinaison ». Je fais des albums pour chaque lieu : Musée Guimet, Cambodge, Thaïlande, Vietnam. Désolée les photos sont peu datées et je ne peux qu’indiquer que je les ai faites à partir de 2007.
Je vais ici commencer une nouvelle série qui a son importance dans ma vie : mes voyages, qui peuvent être autour de la France, car je suis aussi curieuse de la France que de tous les autres pays que j’ai visité depuis l’âge de 4 ans.
Ces visites peuvent être en France tant qu’à l’étranger ; leur intérêt est leur date, en effet elles peuvent avoir au moins 10 ans sinon plus.
Je commence ici par le château de Cheverny où je me suis rendu en voiture et seule, c’est une visite que j’ai faite à plusieurs reprises : ce château et ses jardins étant attractifs pour le soin qui y ont été mis, tant par l’entretien externe et intérieur des bâtiments, par exemple la cuisine, les salons, les chambres, qu’à l’extérieur où il bénéficie de 100 hectares dont une partie est pour se consacrer à la chasse d’où les grands bâtiments réservés aux chiens (de chasse).
82 ans Par ces temps où nous mourrons, en Occident, de plus en plus tard, je ne sais dire si je suis vieille… certes je le suis, mais par un héritage génétique généreux, je ne les fais pas ! C’est ce que me disent tous les gens que je croise. Récemment une femme de 40 … Lire la suite
Durant toutes ces années je voyageais beaucoup, surtout en France, et en campant. Et comme je n’avais pas de voiture et que les lignes de chemin de fer parcouraient la France en tous sens, sac à dos rempli d’une tente, parfois avec mon fils, j’explorais la France : Dordogne, Normandie, Carcassonne, Cévennes, Arles, Alpes (que l’été), etc…
Le réseau que je vous présente ici correspond aux années 1930 … d’après mon souvenir années 1970 il n’avait pas encore rétréci comme il le fera durant les années où le TGV pris le pas sur tout le reste du réseau, voir l’article de Reporterre
Ce sont aussi les années où je commençais à aller au Maroc…
Maison familiale à Montargis
Un ami avait une maison de famille en pleine campagne, aux environs de Montargis où nous allions souvent passer des week-end, dans sa 2 CV, nous nous arrêtions souvent dans un grill pour manger des frites et du poulet.
La maison comportait deux pièces :
une grande cuisine, plutôt salle commune,
et une petite chambre ;
une petite annexe sur un côté pour stocker le bois avec lequel nous nous chauffions ;
tout autour un peu de terrain, où certains campaient quand nous étions trop nombreux pour tenir dans la pièce commune.
De l’autre côté du chemin qui bordait le modeste terrain, un champ où paissaient des vaches, dont parfois j’avais peur si elles s’approchaient trop des fils barbelés !
Nous y allions en groupe, en général des camarades du PSU, pas que, en tout cas nous étions tous engagés au moins moralement à gauche. Nous couchions dans nos duvets au sol, sur des matelas improvisés, les uns à côté des autres, sans distinction de sexe.
Koko, surnom du propriétaire, était amoureux de moi, mais je ne le soupçonnais pas du tout, rien dans son comportement ne l’indiquait. Il fallut qu’un jour, excédé sans doute, il m’engueule pour me dire en substance qu’il attendait un mouvement vers lui de ma part.
Pour moi il était un ami cher, je n’avais aucune attirance pour lui, ce qui facilitait d’ailleurs ma liberté de mouvements car comme il n’habitait pas loin de chez moi à Paris, je me rendais très souvent chez lui en Solex. Je me sentais moins seule grâce à lui, l’amitié entre un homme et moi ne me posant aucun problème particulier. Au contraire j’y trouvais l’avantage d’avoir un autre point de vue sur la vie que féminin. D’ailleurs nous étions souvent plusieurs à nous retrouver ainsi chez lui.
Je suis donc tombée des nues le jour où il m’informa abruptement qu’il était amoureux de moi…
Emplois J’obtiens le CAP de comptabilité, et ne suis plus aucun cours par correspondance. J’ai repris peu à peu un emploi à trois quart de temps puis temps complet, d’abord à la Fédération mondiales des villes jumelées dirigées par J-M Bressand, où je m’ennuie car il m’est confié de faire des fiches. Jean-Jacques décide de … Lire la suite
Jean-Jacques organise les premiers voyages en Chine Dans le cadre de son travail, Jean-Jacques organise le premier voyage de Français en Chine en 1965, suite à la « reconnaissance » de ce pays par de Gaulle. Nous nous y rendîmes en août. Notre fils est confié à ses grands-parents. Quand je dis « premiers » il est bon de … Lire la suite
Après six mois d’interdiction de sorties le soir, mes parents m’offrir le voyage de mon choix pour le mois d’août. En fait je commençais à réaliser que pour eux le problème le plus important était qu’ils fussent sans moi l’été, pour leurs vacances en couple ! J’étais encore un peu dupe, croyant juste qu’ils voulaient me libérer !
Je choisis un voyage en caïque le long de la côte Dalmate. C’était l’été 1963 et il allait bouleverser ma vie pour toujours.
Parmi le peu de choix, ce voyage m’avait séduite pour son parcours solitaire dans les eaux de la Méditerranée bien que longeant les terres de près et jamais au milieu des eaux.
Une vingtaine de passagers seulement, un cuisinier et un capitaine dalmates, ne parlant pas français. Je dois dire que je ne m’éloignais pas bien loin de ma culture italienne et méditerranéenne, aucunement tentée par le saut au-dessus de l’Atlantique ni pas encore vers l’Asie ni l’Afrique.
Le tourisme de masse n’existait pas encore, tout au moins il n’en était qu’à ses débuts, nous étions loin d’imaginer ce qu’il allait devenir dans les années qui suivraient, alors que voyager faisait mon ordinaire depuis mon enfance. Vivre sur un bateau à l’aménagement sommaire, un caïque qui servait à la pêche le reste de l’année, équipé l’été pour qu’un groupe de passagers venus de France puisse y vivre deux semaines et longer la cote dalmate me paraissait enchanteur, je ne serai pas déçue.
J’avais atteint en décembre 1962 la majorité fixée à 21 ans. Nous étions en août 1963. J’étais considérée responsable de moi-même au regard de la loi française.
Nous arrivâmes au port de Rovinj par avion où nous fumes logés dans un hôtel par chambre de quatre personnes du même sexe, notre groupe était d’une vingtaine de personnes des deux sexes entre 21 et 30 ans.
Notre premier mouvement fut d’aller voir la mer et de s’y baigner, entrainés par l’accompagnateur qui était le « chef » de notre futur équipage de touristes ; il initia quelques-uns d’entre nous à la nourriture croate en nous emmenant, par les rues bigarrées, dans un petit restaurant pour déguster des brochettes de mouton très parfumées d’herbes. Nous restâmes une nuit dans ce port, le temps que le bateau soit nettoyé, les volontaires participèrent à l’achat des provisions alimentaires, ce qui se répéta tout au long du voyage.
Aménagement externe et interne du caïque
Intérieur de la coque :
La coque était aménagée intérieurement sur tout son pourtour de couchettes sur deux niveaux, que l’on pouvait rendre plus intime à l’aide d’un rideau de coton de couleur.
Sur le pont :
la cabine de pilotage.
Un WC communiquait directement avec la mer.
Un tuyau terminé par un jet, relié à la réserve d’eau du bateau pour se laver, éventuellement derrière un rideau, mais comme nous allions séjourner le plus souvent dans la mer, ce jet nous servait surtout à nous rincer.
Le chef cuisinier disposait d’une petite cuisine à demie fermée.
Nous mangions à une table, assis sur les deux bancs posés de chaque côté. Cette table servira à tout : consulter des cartes géographiques pour suivre notre progression, jouer aux cartes, lire ou écrire, surtout parler…, ce que nous faisions aussi simplement assis directement sur le sol de bois du pont.
Une toile tendue au-dessus de la moitié de ce pont nous permettait d’être à l’ombre en plein air. L’avant servira à ceux qui voulaient se faire bronzer, qui n’étaient qu’une minorité. Tout le pourtour comportait deux ou trois rangées de tresses en fer surplombées d’une mince main courante en bois à hauteur de la taille.
Durant tout le circuit les voyageurs se répartissaient selon leur affinité et leur intérêt : juste admirer la côte que nous longions et la commenter, dormir dans la cale, lire, bavarder… en petits groupes de 2 à 5 personnes, ou solitaire.
L’accompagnateur se nommait Jean-Jacques et venait d’avoir 25 ans. Il effectuait cette navigation depuis plus d’un mois, soit déjà 3 ou 4 allers/retours. Ainsi il avait eu le temps de connaitre l’environnement, il put nous y initier, compte tenu que le capitaine et le cuisinier ne parlaient que le croate.
Odyssée de la cote Dalmate
Nous allions effectuer cette modeste odyssée entre des îles de toutes dimensions et d’aspects variés, depuis l’île désertique inhabitée constituée de pierres grises jusqu’à l’île à l’abondante végétation où se nichait des villages de pêcheurs toujours attractifs, et ne croiser que deux grands ports : Split (ex Spalato), port industriel, et Dubrovnik (ex Raguse).
Le capitaine et l’accompagnateur pêchaient armés d’un fusil pour nous rapporter des daurades ou d’autres poissons que nous préparaient le cuisinier. Ils initièrent quelques passagers à cette pêche, quoique certains pratiquaient déjà cette technique, peut-être même que c’était la raison pour laquelle ils étaient là !
Moi je ne faisais que me baigner au large, me risquer à pêcher en « m’enfonçant » dans la mer m’effrayait !
premier voyage sans mes parents est faux puisque j’avais déjà séjourné en Angleterre, mais ces voyages n’étaient pas initiés par moi, mais par mes parents, la formule précise serait « premier voyage choisi par moi« .
Caïque : bateau de pêche employé sur la cote méditerranéenne navigant à la voile
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