Années 1970 début du mouvement de la libération de femmes

Assemblée des femmes aux Beaux-arts

Les années 1970 sont réputées comme étant celles de la libération des femmes et de la sexualité.

À l’automne 1970 premières Assemblées générales des femmes à l’école des Beaux-Arts de Paris.

Pour ma part j’assiste à l’une de ces AG aux Beaux-Arts et en repars vite car les hommes qui entrent pour y participer sont huer violemment par l’assemblée, je ne le supporte pas. Je vais voir des féministes dans un local (1), pour mieux comprendre leur démarche, là rien ne m’encouragea à poursuivre : je les trouvais sectaires.

Qu’elles aient besoin d’affirmer leur homosexualité ne me dérangeait pas, ce qui me dérangeait étaient qu’elles voulaient que ce thème devint central pour la libération des femmes.

Alors que l’homosexualité était aussi difficile à vivre, dans cette civilisation, tant pour les hommes que pour les femmes.

mai68 femmes
mai68 femmes

Pétition « je me suis faite avorter« 

Le 5 avril 1971 343 femmes avaient signé une pétition dans le Nouvel Observateur « je me suis faite avorter » alors que la loi condamnait encore l’avortement à la prison, selon la loi de Pétain.

Par contre je participe à des réunions mixtes organisées par le PSU chez les unes ou les autres et à des stages durant l’été où chacune et chacun s’exprime.

Communauté des Cévennes et écologie

L’été je vais dans une communauté des Cévennes, avec mon fils, où je découvre le partage des tâches, l’écologie appliquée pour la culture des plantes et l’élevage des animaux. J’ai été incitée à y rester, à adhérer à leur communauté… je choisis de rester vivre à Paris où j’avais tant d’occupations. De plus le PSU se préoccupait aussi de l’écologie dans son programme politique.

Au grand malheur des Humains vivant sur la planète l’indispensable écologie (2) fut « oubliée » par les partis et hommes politiques, sans parler des industriels, durant plusieurs dizaines d’années… nous en vivons les conséquences qui ne font que commencer.

____________

(1) j’ai oublié où, cela peut-être dans un local ponctuel pour l’édition d’un des journaux féministes : Le Torchon brûle, l’Idiot international, Partisans n°spécial ?

(2) 11 mai 1971 manifeste de 2200 scientifiques remis aux Nations Unies

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.